Les nouvelles terres vierges

Nous sommes en 1954, en U.R.S.S. on voudra faire reculer  les frontières de l’Arctique dans les «Nouvelles Terres Vierges» des steppes du Sud de la Sibérie occidentale et le Nord du Kazakhstan.

Vu le manque de rentabilité et le mariage assez difficile entre la faucille (les agriculteurs) et le marteau (l’industrie et ses ouvriers),  Khrouchtchev décide de multiplier les espaces de culture plutôt que d’essayer d’augmenter le rendement à l’hectare.

Il fut décider de défricher plus de 30 millions d’hectares.

La population allemande de Russie avait été déportée de force par ordre de Staline dès la guerre contre l’Allemagne de Hitler en 1941. C’est vers la Sibérie et Kazakhstan qu’elle a été déportée, ainsi elle était pratiquement déjà sur place.

Les organisations de la jeunesse soviétique furent également invités a opéré le défrichage de celle « nouvelles terres vierges » dans ces années 1950.

Par après, il faut dire que les échecs répétés des politiques agricoles sous l’ère Lyssenko ainsi que les résultats mitigés de cette campagne de semis sur ces « nouvelles terres », par rapport aux besoins furent en partie responsables, en 1964 de la chute du premier secrétaire du Parti Communiste, Nikita Khrouchtchev.

L’URSS étant devenue gravement déficitaire en besoins croissant de céréales, puisque l’on y consommait toujours plus de viande.

Il exista alors des achats massifs de graines de la part de l’URSS qui avaient de quoi déglacer une guerre froide qui existait bien réellement au niveau diplomatique entre les Américains et les Russes !  Car au vu du manque de blés russes, les multinationales du grain parviendront à vendre du grain des abondants greniers américains aux soviétiques en 1963.

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