Chanson envoyée  par René Badaire Montauban la Ferme Volonté, Compagnon boulanger de l’Union Compagnonnique, au journal « Le Compagnonnage » (1 aout 1939), la chanson de l’un de ses amis,  Jean ROUCHE, Montauban l’Ami du Tour de France, Compagnon Menuisier du Devoir de Liberté, dont le titre est :

« Tu viens à moi, j’allais vers toi, désormais plus de Rites, de discordes, aidons nous mutuellement et tendons-nous la main » Auguste Bonvous, Compagnon couvreur du Devoir (Carte postale éditée à Angoulême vers 1919)

Le Soldat et le Compagnon.

Dédiée aux CC.: aux armées

Quand le Dieu Mars aux champs de la victoire

Appelle a lui mille jeunes Français,

Mille artisans non moins jaloux de gloire

En voyageant cherchent d’autres succès.

Braves soldats dont la douce espérance

Est de montrer partout votre bonheur.

Sachez aussi que sur le Tour de France}

Nous courons a l’honneur.                      } bis

 

Pour le soldat, le son de la trompette

Réveille en lui de noble sentiments.

Pour l’aspirant le chant de l’alouette

Charme son cœur et le fait battre aux champs.

L’au au combat, court après la victoire.

L’autre anime de courage et d’ardeur

Des Compagnons va partager la gloire,}

Les talents et l’honneur.                          } bis

 

Au champs d’honneur le prix de la vaillance

Est décerne a nos valeureux guerriers.

De leurs travaux la noble récompense

Avec éclat brille sous les lauriers.

Et l’aspirant pour prix de sa constance

Reçoit au nom de nos Grands Fondateurs

Ces ornements que sur le Tour de France}

Il porte avec honneur.                                   }bis

 

Apres avoir, pour sa chère patrie

Verse son sang, brave mille dangers.

Le preux soldat, dont le sort fait envie,

Couvert d’honneur rentre dans ses foyers.

Mais la patrie est-elle menacée,

Notre héros regarde sur son cœur,

Vire reprend son casque et son épée}

Et vole au champ d’honneur.               }bis

 

Le Compagnon fatigue de l’absence,

fier de porter ce nom dans son pays,

Va ranimer par sa seul présence

Et son vieux père et ses anciens amis.

Mais le Devoir l’appelle-t-il encore,

Le cœur lui bat, pour lui c’est un bonheur.

Il prend sa canne et souvent se décore}

De ses marques d’Honneur.                    } bis

 

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.