« Le pain dans la grande guerre » (17)

LA « GÉNÉROSITÉ » DE L’ALLEMAND

 

Le soldat allemand, dès son entrée en Belgique, est accusé des pires atrocités, viols, mutilations, assassinats, exécutions sommaires, exécutions en masse de civils.

780On connait la peur, nous y arriverons !

La presse française se fait un devoir de publier ces exactions. Elles sont souvent fondées mais  sont parfois aussi imaginaires ou bien amplifiées par le bouche-à-oreille, afin de galvaniser le peuple de France contre l’ennemi.

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Leur façon de faire la guerre

De nombreux dessinateurs s’illustrent donc en représentant dans les journaux le soldat allemand comme un tueur, un assassin, un boucher ne respectant pas les règles de la guerre.

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Des uhlans fusillent un jeune berger de 13 ans qui s’oppose au rapt de son troupeau

En réaction, les illustrateurs allemands vont mener une campagne de contre-propagande. Ils vont publier des images représentant leurs soldats dans les territoires occupés de Pologne, de Belgique et de France, distribuant du pain aux familles, aux enfants de l’ennemi, ou bien encore semant le grain en terre pour les récoltes à venir.

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Nous, barbares, travaux agricoles en territoire ennemi

Cette propagande a pour but de rassurer le peuple allemand en lui démontrant que son soldat, par sa générosité, a nourri femmes et enfants affamés, épouses, veuves et enfants de l’ennemi. C’est donc un soldat d’honneur qui sème non pas la mort dans les territoires conquis, mais la vie et l’espoir…

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Donne nous aujourd’hui notre pain quotidien

La réalité est toute autre : l’armée allemande réserve son pain pour ses troupes et les populations des territoires occupés souffrent de la famine.

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 En réserve, pain et don charitable

 
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.

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