« Le pain dans la grande guerre » (1)


Pour le 100 eme anniversaire du début du conflit le plus meurtrier d’Europe, le CREBESC présente actuellement une exposition au Musée du compagnonnage de Tours, intitulée « Le pain dans la grande guerre »  Cette exposition présente l’histoire des ces quatre années terribles a travers le pain.

Nous allons vous présenter à partir d’aujourd’hui, et cela jusqu’au 11 novembre 2018, les différents composants de cette exposition, afin de permettre à ceux qui n’auront pas la chance de visiter ces travaux, de la découvrir.

A noter que l’exposition « Le pain dans la grande guerre » sera itinérante pendant ces quatre années. Nous vous communiquerons  les différents lieux et dates de cette exposition ultérieurement.

Merci à tous et en espérant vous voir nombreux, visiter notre exposition.

Laurent Bourcier, Picard la fidélité, C.P.R.F.A.D.

Il Y A CENT ANS … LA MOBILISATION.

 

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Le 1er août 1914, les affiches annonçant la mobilisation générale commencent à être posées dans toutes les villes et villages de France. La mobilisation débute le dimanche 2 août.

« Il est recommandé aux hommes convoqués de se mettre en route avec deux chemises, un caleçon, deux mouchoirs, une bonne paire de chaussures, se faire couper les cheveux et emporter des vivres pour un jour »

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Fours Geneste, Herscher, et Somasco amarrés sur des wagons plates-formes pour être transportés par chemin de fer vers le front

Du 1er au 30 septembre sont incorporés 3 986 000 hommes qu’il faut habiller d’un uniforme et de brodequins et qu’il faut équiper avec : un sac à dos, une musette, un bidon, un peigne, deux mouchoirs, une boîte à graisse, quatre brosses, un savon, une trousse à couture, un paquet de pansements, une gamelle, une cuillère, une fourchette, un quart, douze pains de guerre (soit 1,5 kg pour deux jours), une boîte de conserve, des sachets de riz ou de légumes secs, du café en tablette soluble, du sucre et du sel, un ceinturon, trois cartouchières et un porte-épée-baïonnette.Sans titre7

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Equipe de boulangers et pétrisseurs d’un escadron du train et des équipages militaires, transportée par chemin de fer, accompagnant les fours et matériels en direction du front

Chaque homme doit porter autour du cou une plaque ovale d’identité en aluminium. Lors de cette mobilisation, suite à la vaccination militaire, le compagnon boulanger Joannès Ponsson, Forézien la Tranquillité, perdra la vue.Sans titre5

Convoi de boulangerie hippomobile à Saint-Lucien. Au second plan, un four Geneste, Herscher, et Somasco, cheminées repliées, les chariots du premier plan transportent pétrins et autres matériels destinés à la panification

Ces près de 4 millions d’hommes incorporés sous les drapeaux en un mois, il faut les nourrir. Toutes les structures des boulangeries militaires tournent à plein régime, en particulier les stations-magasins. Les convois de boulangeries mobiles et portatives sont constitués, certains se dirigent vers le front, d’autres demeurent à l’arrière, comme à Tours.

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Fours de la 23 eme section coloniale à Troyes, du 3 aout au 3 septembre 1914

Laurent Bourcier, Picard la fidélité, C.P.R.F.A.D.

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