Le pain par Gaboriaud et Bergeret.

Sans titre5

Le pain conté par Gaboriaud et photographie par Bergeret.

Sans titre

Derrière la charrue entrouvrant les entrailles

De la féconde plaine où germera le grain,

Le laboureur va, vient, procédant aux semailles,

D’un geste large où le blé tombe de sa main.

Sans titre2

C’est le temps des moissons. Au loin la plaine ondule,

Courbant ses épis d’or au souffle du zéphire ;

Le vaillant moissonneur sous le soleil qui brule,

Fauche en s’arrêtant que pour se rafraichir.

Sans titre3

Sous le fléau, l’épi qui dorait la colline

A rendu son trésor ; puis ensuite au moulin,

Le grain est devenu de la blanche farine,

Qu’a plein sacs le meunier va porter au pétrin.

Sans titre4

La farine à son tour de nouveau se transforme,

La, c’est le boulanger qui geint le torse nu,

Tournant dans le pétrin la pate qui se forme,

L’épi sera bientôt un beau pain devenu.

Sans titre5

C’est fait ! Voila le pain à la croute dorée,

Que le boulanger vient d’extraire du four.

Il est heureux de voir sa tache terminée,

Et semble contempler son œuvre avec amour.

Armand Gaboriaud

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité C.P.R.F.A.D.

Envoyer un commentaire concernant : "Le pain par Gaboriaud et Bergeret."