Fernand Péarron Blois Plein d’Honneur.

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Un des compagnons qui ont marqué au début du XXe siècle le compagnonnage de la boulangerie du Devoir fut Fernand PEARRON,  Blois Plein d’Honneur.

Découvrons ensemble la dynastie de compagnons boulangers à laquelle il est associé.

Elle commence par la naissance d’Amand PEARRON à Saint-Chartier (Indre), le 30 novembre 1836. Celui-ci épouse la profession de boulanger et il est reçu compagnon boulanger du Devoir à Rochefort le jour de Pâques 1860 sous le nom de Berry l’Aimable Conduite.

Il se marie six ans plus tard, le 28 novembre 1866, à Blois, avec Georgina Mathilde BLANCHET (1842 Blois – 1912 Blois).

De cette union sont nés deux enfants :

Théophile Camille PEARRON (1868 Blois – 1950 Blois) et Fernand  PEARRON, né le 16 novembre 1873 à Blois.

Le jeune Fernand  PEARRON embrasse la profession de son père, mais aussi, comme lui, le Compagnonnage. Parti sur le tour de France comme aspirant, il revient bientôt dans sa ville natale, pour y être reçu compagnon le jour de l’Assomption 1893, sous le nom de Blois Plein d’Honneur. Sa réception eut lieu en présence de son père Berry l’Aimable Conduite (qui  s’éteindra à Blois le 17 novembre 1910 à l’âge de 73 ans) et elle fut dirigée par Louis  DEQUOY, Blois la Fraternité, célèbre poète et chansonnier du Compagnonnage.

Puis reprenant aussitôt la route, il visite les villes de Tours, Saumur, Angers, Nantes, La Rochelle, Troyes. Puis c’est le départ au régiment : trois années d’Afrique.

De retour à Blois, il songe à fonder un foyer et à prendre la succession de son père, ce qu’il réalisa. Il se marie le 20 février 1899 avec Henriette Estelle MARRY (née le 27 août 1874 à  Blois).

Ayant compris les grands services qu’il pouvait rendre à la classe ouvrière, et sans pour cela négliger ses devoirs d’états, on le voit prendre en 1897 – quatre ans après sa réception- la place de Premier en ville de la Fondation. Il est alors âgé de 23 ans. Il occupera ces fonctions cinquante-six ans, une longévité inégalée !

Le 8 janvier 1900, le mauvais sort frappera son couple : 4 jours après sa naissance, son premier fils Robert décèdera. Ce sera le début d’une vie remplie d’embûches.

Le 9 mai 1901 voit la naissance de Fernande Emilienne, future épouse de Roger PAPINEAU, Blois la Concorde, compagnon boulanger du Devoir, frère de Georges PAPINEAU, Blois l’Ami du Travail (Voir : « Les Papineau, trois générations de boulangers Blaisois ».

Etant donné sa position sociale, il se trouve souvent à combattre de façon énergique une idéologie syndicaliste qui germe dans les rangs de ses chiens blancs, et qui ne fait que semer la discorde en leur sein. Tout ceci devait le rendre célèbre sur le tour de France. Il était impossible d’évoquer “Blois Fondation” sans penser Péarron.

Le 6 juillet 1906, avec les compagnons boulangers Marquis, Blois le Soutien des Couleurs, Bardel, Blois le Triomphant et M. Gibault, Père des compagnons boulangers de la ville de Blois, il réalise la montée à la grotte et au Saint-Pilon de la Sainte-Baume, si chers aux compagnons du Devoir.

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Signature de Fernand Péarron, Blois Plein d’Honneur, sur le premier livre de passage de la Sainte-Baume. (Reproduction)

En 1909, Blois Plein d’Honneur adhère à la caisse de retraite du Ralliement des Compagnons du Devoir et prend la présidence de la section de Blois, qu’il conservera durant toute la période de l’entre-deux-guerres.

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Blois Plein d’Honneur vers 1910 (Photographie publiée dans Les Compagnons boulangers et pâtissiers présentent l’histoire compagnonnique de leur corps d’état.

En 1911, Péarron organise une grande fête compagnonnique pour le centenaire des compagnons boulangers du Devoir. Ce sera une réussite et un tremplin pour la Fédération blaisoise et l’activité compagnonnique en général, dont l’équipe des compagnons boulangers est la cheville ouvrière.

En 1914, Blois Plein d’Honneur est mobilisé et le reste jusqu’en 1917. « Sa » Cayenne de Blois a souffert, comme toute les cayennes, mais celle-ci, avec la volonté de plein d’honneur, se relève pour redevenir très florissante.

En 1924, il fait preuve de prudence, avant de consentir à engager Blois dans la nouvelle société centralisée à Paris. Puis, après avoir adhéré, passant l’éponge sur quelques paroles imprudentes à son égard, il demanda avec sincérité à considérer avant tout l’œuvre à accomplir.

Le 15 mai 1927, jour de la grande fête des compagnons boulangers du Devoir, la Saint-Honoré, il reçoit l’écharpe d’honneur des mains du compagnon THEURIER, Blois Noble Coeur, en présence des compagnons TISSOT, Lyonnais Va Sans Crainte, délégué de la Cayenne de Paris, et  LEMARCHANT, Manceau la Vivacité, premier en ville de la Cayenne de Tours, ainsi que de nombreux compagnons de la société des Devoirs Réunis :

« Au nom des Compagnons boulangers du Devoir de la section de Blois, je te revêts de cette écharpe d’honneur qui déjà recouvre la poitrine de tant de dévoués compagnons ; et parmi nous, mon Pays, tu auras à cœur de la porter fièrement et sans souillure, nous en sommes certains, ton passé en est un sûr garant. »

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Fêtes de Jeanne d’Arc, 1929, à Orléans. Blois Plein d’Honneur est le premier à gauche, avec gant blanc et écharpe d’honneur. (Coll. L. Bourcier)

Puis voici 1933. La société centralisée des compagnons boulangers du Devoir, âgée de neuf ans seulement, connaissait des problèmes de direction et elle était sur le point de sombrer ! De partout, c’était l’angoisse de voir s’arrêter là une œuvre si bien commencée. Les yeux des compagnons se tournèrent alors vers la Fondation, où l’on savait un homme capable, par son savoir, sa foi compagnonnique, et surtout son prestige personnel, de tout remettre en place.

Et c’est ainsi qu’en 1934 le congrès de Lyon lui confia la présidence générale de la société. Il gardera ce poste jusqu’au 2 août 1946, au congrès de Nîmes, et sera remplacé par le compagnon Ernest RABAULT, Poitevin Cœur Fidèle. C’est lors de ce congrès que le compagnon André MICHEL, Normand L’Ami des Arts, délégué de la Cayenne de Paris, proposa de le nommer Président général d’honneur à vie, proposition qui fut immédiatement acceptée et appliquée).

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Congrès de Lyon 1934. Blois Plein d’Honneur, au premier rang, deuxième en partant de la droite. (Coll. Bouchères)

A un âge où beaucoup songent à la retraite (il avait 61 ans), il se voyait non seulement obligé de rester sur la brèche, mais encore de redoubler d’activité. L’homme ne fut pas inférieur à la tâche, et la société agonisante reprit bientôt vie, grâce à la confiance des compagnons pour leur président. Une confiance partagée non seulement par les compagnons boulangers mais qui s’étendait au-delà de leur corporation. En effet, le Compagnonnage, quoique seulement  représenté à Blois par le siège des boulangers, concernait d’autres sociétés dans le Loir-et-Cher, où de nombreux compagnons s’étaient fixés après leur tour de France. Il existait entre eux de solides liens d’amitié et de solidarité. Aussi, le fait d’entretenir avec eux de bonnes relations, de fortifier l’union et l’action commune, donna encore à Fernand Péarron un vaste champ d’activité.

Il fut ainsi président de la Société de secours mutuels des Devoirs réunis, président de la section de Blois de la caisse du Ralliement, et, en dehors de l’activité compagnonnique, secrétaire du Syndicat de la boulangerie du Loir-et-Cher et membre de la Grande Loge de France.

Préparant le congrès de 1936 (congrès des rites et du 125e anniversaire) avec l’aide du secrétaire général, il ne put prendre part entièrement aux travaux et festivités, car très atteint par une terrible maladie, il devait s’économiser et se surveiller.

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Blois, congrès de 1936, Blois Plein d’Honneur au premier rang au centre ; à sa gauche la Mère Cailleau. (Coll. L. Bourcier)

Ensuite ce fut le congrès de Troyes en 1939, et là aussi Péarron fut pour tous les délégués un conseil averti. Puis le mois de septembre, la déclaration de guerre avec l’Allemagne, les jeunes compagnons mobilisés et un coup rude, le bombardement de Blois par les bombes allemandes… La Cayenne située chez la Mère Cailleau, au Café Louis XII , 3, rue Saint-Martin, place Louis XII, sera entièrement détruite.

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Congrès de Troyes 1939. Blois plein d’honneur est au premier rang ; à sa droite, son « dauphin », Georges Papineau, Blois l’Ami du Travail. (Coll. L. Bourcier)

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Place Louis XII, après le bombardement…

Qu’allait-il de nouveau advenir de la société des compagnons boulangers du Devoir ?

Cesser complètement l’activité, ou conserver une activité restreinte ?

C’est la seconde solution que Péarron choisira.

L’armistice signé, les compagnons démobilisés eurent le réconfort de voir que, grâce à leurs anciens, la société conservait toujours une certaine activité.

Péarron est toujours là ! En tête ! Le jour de son jubilée, le 2 septembre 1943, à Blois, la présence de compagnons charpentiers, plâtriers, maréchaux, charrons et autres, prouve que celui qui était fêté n’était pas seulement un Compagnon boulanger, mais ce qu’il est convenu d’appeler, comme nos anciens l’aimaient : un ”Véritable Compagnon Boulanger Du Devoir”.

C’est dans une intimité réelle, étant donné les circonstances (occupation des troupes allemandes)  que ce jour-là Blois Plein d’Honneur  reçoit de la part des compagnons boulangers du Devoir  du tour de France, une nouvelle canne, afin de remplacer celle qui a été détruite lors du  bombardement du 3, rue Saint-Martin, trois ans plus tôt.

En juin 1944, le mauvais sort s’acharna sur lui. Cette fois-ci ce seront les bombes américaines qui, le 14 juin, détruiront sa maison, dans laquelle son épouse et sa fille se trouvaient. La première y perdra la vie, tandis que sa fille survivra avec de lourdes blessures.

La canne qui lui avait été offerte pour son jubilée en 1943 y sera détruite ; il n’en restera que la pomme. Le conseil central, dans une circulaire du 7 février 1945, décidera de prendre en charge au nom du tour de France les frais de remise en état. Le coût s’élevant à 338 francs, les frais sont répartis ainsi : Blois 41 francs, Bordeaux 25 francs, Nîmes 35 francs, Paris 104 francs, Tours 104 francs, Troyes 39 francs.

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Réception à Blois, le 16 septembre 1946, de Madame Cailleau, Mère des CBDD, sous le nom de Blaisoise la Bien Aimée. Blois Plein d’Honneur est assis, juste devant la bannière. (Coll. L. Bourcier)

Le 21 juillet 1947, Blois Plein d’Honneur est encore présent sur les pentes du massif de la Sainte-Baume. C’est là qu’a lieu une cérémonie compagnonnique organisée par la toute jeune Association Ouvrière des Compagnons du Devoir, avec le dépôt et l’ouverture d’un nouveau livre de passage, afin que les compagnons du Devoir puissent y inscrire leurs noms et leurs réflexions le jour de leur visite.

Le 19 septembre 1948, à Vendôme, a lieu la pose d’une plaque commémorative sur la maison de J. F. Piron, Vendôme la Clef des Cœurs, compagnon blancher-chamoiseur, et une petite exposition est organisée au Lycée Ronsard de la ville. Péarron est encore là !!! Accompagnant les Mères Caillaux et Ondet (Blois et Tours).

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Signature de Blois Plein d’Honneur “Le President d’Honneur” des Compagnons boulangers et patissiers du Devoir, sur le “carre” de l’aspirant boulanger du Devoir, Francois VOLANT (recu sous le nom de Blois la Franche Gaité, a Tours le jour de la Saint Honore 1949).

Sa dernière grande « sortie » sera à Strasbourg, en 1951, lors des 12e Assises nationales du Compagnonnage. Il lui sera réservé une place d’honneur dans la voiture au côté de la Mère des compagnons du Devoir de Lyon, Madame Duguet.

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Il quitta définitivement le tour de France et ses frères Devoirants, le mercredi 3 mars 1954, à 7 heure 30. Il se trouvait comme d’habitude au comptoir de sa boulangerie, au 23, avenue Saint-Gervais, reprise par son fils (dont le fournil fut souvent aimablement prêté aux compagnons boulangers du Devoir, pour organiser leurs réceptions), quand soudain, il s’affaissa. Un instant après, un client venant chercher son pain le trouvait mort…

De cette mort qu’il souhaitait, mais dont la soudaineté fut durement ressentie par tous ceux qui le connaissaient et l’estimaient.

Une assemblée nombreuse tint à venir lui rendre un dernier hommage et s’associa à la douleur  de ses six enfants et de ses nombreux petits-enfants.

Au cimetière, quatre-vingt compagnons et aspirants de tous corps, groupés autour de la Mère de Tours, Madame Ondet, formèrent la chaîne dont un maillon venait de se séparer.

Un maillon qui était intraitable pour ce qui concernait les principes du Compagnonnage, sachant s’effacer quand il le jugeait utile pour le bien commun, et qui répondait toujours “oui”, si l’on avait de nouveau recours à lui.

Ce jour-là, Blois Plein d’honneur trouva la place qui lui était depuis longtemps réservée, entre Saumur Plein d’honneur et Limousin Bon Courage, deux grandes figures du compagnonnage des boulangers en 1860.

Le dimanche 6 mars 1955, pour célébrer le premier anniversaire de sa disparition, les CBPDD déposèrent une plaque sur sa tombe :

« A Blois Plein d’Honneur, les C:. C:. boulangers reconnaissants »

Au cimetière de Blois, le 1er novembre 2011, lors du bicentenaire de leur naissance, les compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir rendirent un émouvant hommage à leur frère disparu.

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LES TEMPS NOUVEAUX
(Air du Curieux satisfait)
Chant dédié à Fernand PEARRON, Blois Plein d’Honneur.

Compagnons des bords de la Loire
Qui sommeillez, allons, debout !
Prêtez l’oreille au chant de gloire
Semblant monter d’un peu partout (bis).
Quelle est cette clameur immense
Qui chemine par monts et par vaux ?
C’est la chanson du tour de France,
C’est la marche des temps nouveaux.

A l’appel de l’un de nos frères
De Blois surnommé Plein d’Honneur,
Répondez, compagnons sincères,
Gloire au Devoir et haut les cœurs (bis),
Et sur l’autel de nos ancêtres,
Jurons sur nos joncs en faisceaux,
Que les sages lois de nos maîtres
Seront les lois des temps nouveaux.

Si Salomon par sa sagesse,
Soubise par son talent,
Maître Jacques par sa noblesse,
Furent des maîtres excellents (bis),
Combien ternes sont ses apôtres
Dont la morale porte à faux,
Dressant les uns contre les autres,
Les compagnons des temps nouveaux.

Défendre le Compagnonnage,
Vouloir regrouper les amis,
Empêcher tout nouvel outrage
De la part de nos ennemis (bis).
Et dans Blois, cet homme intrépide,
Qui des Devoirs tient le flambeau,
C’est Péarron notre guide,
Il marche vers les temps nouveaux.

Si vous passez dans son village,
De vos insignes revêtus,
Affrontez sans peur le topage
De l’exemple de la vertu (bis).
Si, près de la forge qui fume,
Vous entendez le Tourangeau
Carillonner sur son enclume,
C’est qu’il chante les temps nouveaux.

T.L.E.D.L.V. C.M.F.D.D.D.T.D.F.

G. Perrigouard, Tourangeau l’Exemple de la Vertu, compagnon maréchal-ferrant du Devoir du tour de France.

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Cette plaque d’acier, offerte par G. Perrigouard, Tourangeau l’Exemple de la Vertu, compagnon maréchal-ferrant du Devoir du tour de France, au Compagnons Boulangers du Devoirs de la Cayenne de Blois, est la seule « archive » qui est survécu à la destruction de cette Cayenne  en 1940, par les bombardement de la ville par l’aviation ennemie. (Archive Cayenne des Compagnons boulangers pâtissiers du Devoir de Blois)

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Il reçoit à Paris, lors de la Saint-Honoré de 1953, une médaille pour plus de 50 ans d’activité. (Recoivent cette médaille ce jour là également, Casimir Bouteloup, Manceau la Bonne Conduite et Ernest Rabault, Poitevin Coeur Fidèle)

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.

Commentaires concernant : "Fernand Péarron Blois Plein d’Honneur." (6)

  1. Michèle Martin a écrit:

    C’était notre grand père. Nous en sommes fiers.
    Je suis la petite fille qui est allée au Musée du Compagnonnage de Tours admirer l’exposition.
    Merci Monsieur et félicitations pour votre article si détaillé et tout à sont honneur qui nous permet de le connaître encore mieux
    Merci à vous.

  2. Houx Péarron a écrit:

    Merci pour tout , il était mon grand père. J’en suis fier.

    • Laurent Bourcier a écrit:

      Vous pouvez etre fier! Ce fut un Compagnon hors du commun et reste dans les memoires de notre Compagnonnage. Si vous avez d’autres informations a nous communiuqez ou si vous avez constate des inexactitudes, n’hesitez pas a nous le faire savoir. Je suis tres heureux de savoir qu’un descendant direct de Blois Plein d’Honneur a visite notre page genealogique et y a decouvert la biographie de son grand-pere.
      MERCI, trois fois merci!
      Laurent Bourcier, Picard la Fidelite, auteur de cette biographie.

      Pour infos, une biographie plus complete sera publiee dans l’ouvrage « Le Pain des Compagnons » qui doit etre edite en juin 2018 (l’histoire des compagnons boulangers de napoleon premier a nos jours). Et autre sujet, en 2014, nous avons, avec le Musee du Compagnonnage de Tours, realise une exposition intitulee « Le Pain dans la Grande Guerre », nous avions eu la joie de decouvrir, apres la cloture de cette expo, une signature et quelques mots sympathiques dans notre Livre d’or, celle d’une petite-fille de Blois Plein d’Honneur! ce fut pour nous une des plus belles recompences! MERCI

  3. Laurent Bourcier a écrit:

    Chers lecteurs bonjour.
    Voici une nouvelle information au sujet de Blois Plein d’Honneur, en 1902 un frère de 24 ans décédé…
    Picard la Fidélité

  4. calbe a écrit:

    Merci Monsieur Bourcier pour cet article très intéressant et encore une fois richement illustré de photos et d’anecdoctes.
    Vos recherches permettent ainsi de faire découvrir la vie de ces compagnons au parcours exemplaire au plus grand nombre.
    Je vous souhaite bon courage et vous adresse toute mon amitié de La Rochelle.

    • Laurent Bourcier a écrit:

      Chers amis du CREBESC
      Je tiens juste par ces quelques mots vous présenter Monsieur Calbe, auteur des mots ci-dessus, fidèle lecteur du CREBESC, et non pas seulement lecteur, mais aussi depuis nos travaux communs sur la page « Généalogie », collaborateurs!
      En effet, Monsieur Calbe (ami de Madame Gros, descendante Perier, famille de trois compagnons boulangers Libournais fin XIX, debut XXème, étude qui sera prochainement publié sur le CREBESC), a effectué depuis nos fructueux travaux de recherche sur cette ascendance, de nombreuses et difficiles recherches a nos timides demandes, en particulier sur Eugene Reigner, Rochefortin l’ami des Compagnons, poete boulanger de la fin du XIXème et Journolleau, Rochelais l’enfant chéri, chansonnier et poete egalement.
      C’est par exemple a Monsieur Calbe que nous devons les photographies de la sépulture de Rochelais l’enfant chéri au cimetière de Marans, présentées dans l’article le concernant.
      Je tiens donc a mon tour, et je me permet, au nom de tout les Compagnons boulangers et patissiers restes fideles au Devoir, a triplement remercier Monsieur Calbe qui met personnellement a l’honneur notre chère devise Compagnonnique :
      « Ni s’asservir, ni se servir, mais servir »
      Picard la Fidélité

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