Confrérie des Chevaliers Servants

– 46 – Collection Jean-Claude THIERRY. Taille réelle.

74 mm. Bronze. Avers : CERES ; Face droite de Cérès, épis de blés. Revers : sur sept lignes ; CONFRERIE / DES / CHEVALIERS SERVANTS / DE LA / DEESSE / DES / MOISSONS. Signé J.P. Le Verrier

Déesse des moissons, de l’agriculture et de la fertilité.

Nous ne disposons pas d’information sur cette Confrérie, mais voici quelques propos traitants de son symbolisme qui évoque Confrérie, Chevalier, les épis de blé, les moissons, sujets en corrélation avec nos travaux.

Cérès facilite la germination et la maturité des moissons. Elle fut vénérée en raison de son importance économique dans une agriculture céréalière.

Ses attributs : la gerbe et la faucille.

Ses animaux favoris : le bélier et le porc

Au cours de ses recherches à travers la campagne pour retrouver sa fille, Cérès rencontra un jeune garçon, Triptolème et le chargea de répandre la culture du blé à travers le monde. Il le semait du haut de son char tiré par des dragons.

Le figuier est aussi associé à Cérès et notamment le figuier ruminal dont la légende dit que c’est sous cet arbre que les Romulus et Remus ont tété la louve. Le figuier ruminal est évoqué dans le jardin.

 

Cérès – Mytologie

Dans la mythologie romaine, Cérès, en latin Cérès, est la déesse de l’agriculture, des moissons et de la fertilité. Elle est associée à la déesse grecque Déméter.

Cérès récupère la mythologie de la déesse grecque Déméter et fait partie des Olympiens. Fille de Saturne et de Rhéa, Cérès apprit aux hommes l’art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé, et d’en faire du pain, ce qui l’a fait regarder comme la déesse de l’agriculture, de la fertilité et des moissons. Jupiter, son frère, épris de sa beauté, eut d’elle Proserpine.

Elle fut aussi aimée par Neptune, et, pour échapper à sa poursuite, elle se changea en jument. Le dieu s’en aperçut et se transforma en cheval. Les amours de Cérès avec Neptune la rendirent mère du cheval Arion et elle eut un deuxième enfant : Despina.

Elle est représentée comme déesse pour les pauvres. Selon certaines sources, elle serait la mère du héros Lityersès, lié au cycle d’Hercule.

Cérès, déesse des moissons – Photo (C) RMN-Grand Palais (Musée Magnin)

Confrérie, définition : Source. wikipédia :

Les confréries sont des communautés destinées à favoriser une entraide fraternelle ou à perpétuer une tradition. Cette forme d’association à base religieuse et à but profane remonte à l’Antiquité, comme en atteste par exemple le Testament du Lingon; elles prennent un grand développement dans les sociétés chrétiennes au Moyen Âge.

Les confréries religieuses et charitables relevant du domaine du Clergé, elles avaient interdiction de faire du commerce, de vendre des prestations ou de forcer à les payer, et leurs ressources provenaient exclusivement de dons volontaires, de legs, de quêtes. Pour cela, elles organisaient des spectacles qui étaient suivis de quêtes, certaines obtenaient le droit d’organiser des loteries.

En France, il avait un très grand nombre de confréries, certaines très anciennes, qui furent regroupées et réorganisées plusieurs fois par les rois, particulièrement sous Louis XIV lors de la création de l’Hôpital général. Elles furent toutes abolies au moment de la Révolution française, par un décret en date du 18 août 1792, qui abolissait en outre les congrégations religieuses, et leurs biens confisqués et vendus biens nationaux.

Francisco de Zurbarán, Saint Hugues au réfectoire des Chartreux.

En Espagne, il subsiste de nombreuses confréries (cofradias ou hermandad) perpétuant une tradition religieuse, tout comme en Italie (confraternité).

La confrérie est parfois présidée par un maître, lorsqu’elle est importante par un grand maître.

Ensemble de personnes unies par un lien professionnel, corporatif ou autre.

Histoire 

En Occident

Procession de la confrérie des Pénitents blancs d’Avignon, par Pierre Grivolas.

Les confréries des métiers sont des institutions de tradition romaine. Déjà le roi Numa rangea, en effet, tous les artisans de Rome en autant de confréries qu’il y avait de professions dans la ville; elles avaient chacune un dieu de l’antiquité pour patron. Les lois de Justinien en font mention : elles défendent aux confréries des métiers d’avoir d’autre objet que l’exercice des principes religieux et le soulagement des pauvres. Les confréries françaises des métiers étaient des œuvres toutes de charité et d’assistance, dont faisaient partie tous les gens du métier. Chacune de ces associations était une sorte de société religieuse de secours mutuels, alimentée surtout par les amendes, les parts de droits d’entrée, d’apprentissage, les dons volontaires. Elle secourait les orphelins, les vieillards pauvres, les veuves et au besoin, faisait les frais des mariages et des funérailles.

Les confréries de métier ont été par la suite des groupements constitués à la fin du Moyen Âge (XIVe et XVe siècles en général) dans le cadre des diverses manifestations de la solidarité entre égaux qui tendait à remplacer les liens de protection caractéristiques de l’époque féodale.

Les confréries se différencient des communautés de métiers, appelées aussi corporations par plusieurs aspects :

  • Les confréries avaient un caractère religieux avec pour patron un saint, avec un but spirituel, tandis que les communautés de métier sont purement profanes, organisées par l’autorité laïque, avec un but économique et politique ;
  • Un recrutement non exclusif (même une confrérie dite « de métier » ne se limite pas aux membres de son métier). Voir les confréries d’artisans, par exemple, appelées dans le passé guilde, ou corporations ;
  • Une primauté du lien sur le cadre. Là où la communauté de métier forme une universitas structurant un corps social, la confrérie relie avant tout des individus entre eux ;
  • Un rôle essentiel du processus d’intercession. La confrérie médiévale n’a pas pour vocation de promouvoir le culte chrétien (ce rôle lui sera dévolu à la période moderne). Par contre, les confrères accomplissent une pratique religieuse plus ou moins régulière ayant pour « but » d’obtenir l’intercession du saint patron de la confrérie. L’avantage de la prière confraternelle sur la pratique solitaire est que la somme des prières de tous les confrères bénéficie individuellement à chaque confrère. On peut en citer quelques-unes : Confrérie de la Passion, Confrérie des Charitables de Saint-Éloi et plus récemment Confrérie de charité.

Par Jean-Claude THIERRY

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