Boulangerie Coopérative des Chemins de Fer Tours

30 – 30 a – Collection Jean-Claude THIERRY. Agrandi 2 fois.

17 x 20mm. Aluminum. Oval et vertical. Avers : BOULANGERIE COOPERATIVE / DES – CHEMINS – DE – FER – P.O. ET ETAT (Paris – Orléans) / TOURS. Revers : 500 G / PAIN / T 147 – variante 474.

La Gare de Tours – Commune aux Chemins de Fer P. O. et Etat 1898

CPA – Collection privée. Tours – Ateliers de la Coopérative du Chemin de Fer d’Orléans

Histoire : Une des premières grandes radiales françaises (wiki)

Les premières études relatives à la construction d’une ligne de chemin de fer entre Paris et Orléans, menées à la suite d’initiatives privées, remontent à 1829, alors que la France n’est encore équipée que d’une seule ligne ferroviaire.

La loi du 27 juin 1833, adoptée sur proposition du ministre du Commerce et des Travaux Publics Adolphe Thiers, ouvrit un crédit de 500 000 francs à des études pour la construction de plusieurs grandes lignes de chemin de fer. Ces études portèrent notamment sur les projets de lignes de Paris à Nantes par Orléans et Tours, et de Paris à la frontière espagnole par Tours et Bordeaux.

Le 20 juillet 1847, l’ouverture de la ligne d’Orléans à Bourges par Vierzon par la Compagnie du chemin de Fer du Centre fit de la section de Paris à Orléans un tronc commun pour les trains de Paris vers le Val de Loire et le Berry. De son côté, la Compagnie du chemin de fer de Tours à Nantes prolongea bientôt les lignes déjà ouvertes en direction de l’ouest : ainsi, depuis Paris, on put atteindre Saumur en décembre 1848P 5, Angers en août 1849 et Nantes en août 1851.

La section de Tours à Poitiers de la concession d’Orléans à Bordeaux fut ouverte, quant à elle, le 5 juillet 1851 ; cette section, établie perpendiculairement à la trame générale du réseau hydrographique, avait nécessité la construction de plusieurs ouvrages d’art importants, notamment le viaduc de Monts sur l’Indre et le viaduc de Besnault sur la Manse. Entretemps, la Compagnie du chemin de fer d’Orléans à Bordeaux, dont les actions ont vu leur cours chuter à la suite du krach de 1847, obtint en 1850 un allongement à 50 ans de la durée de sa concession.

Le 27 mars 1852, la Compagnie du chemin de fer du Centre, la Compagnie du chemin de fer de Tours à Nantes, la Compagnie du chemin de fer d’Orléans à Bordeaux et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans fusionnèrent en prenant le nom de cette dernière. La durée de leurs concessions fut harmonisée à 99 ans à partir du 1er janvier 1852 ; en échange, le gouvernement obtint l’exécution de plusieurs lignes, dont une depuis Poitiers vers La Rochelle et Rochefort.

Tours. La Passerelle Fournier à la sortie des Ateliers.

Les gares d’Orléans et de Tours avaient été construites en impasse, au plus près des centres de ces deux villes, obligeant les trains de long parcours à de difficiles et chronophages rebroussements. Un raccordement direct, au nord d’Orléans, entre les voies venant de Paris et celles menant vers Tours, fut rapidement mis en service et une gare de passage ouverte au lieu-dit Les Aubrais, à deux kilomètres au nord d’Orléans, d’abord provisoirement en 1853, puis définitivement à la suite d’un décret impérial de 1858, malgré les protestations de la municipalité d’Orléans.

Les mêmes motifs conduisirent à la construction de raccordements directs et d’une gare à Saint-Pierre-des-Corps, dans les environs de Tours, qui fut mise en service en 1858.

Electrification

La ligne a été entièrement électrifiée par caténaire en courant continu 1 500 volts entre 1926 et 1938. La ligne compte 52 sous-stations, espacées de 11 kilomètres en moyenne, et régulées par les régulateurs sous-stations de Paris Rive Gauche, Tours et Bordeaux.

Tours. L’ancienne gare, animée, Omnibus à Chevaux

Papier à en-tête. Tours – Compagnie de Chemins de Fer 1950

 

Par Jean-Claude THIERRY

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